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Town toilets attract gay sex
Une Miss India pour les transsexuels.
Après être devenu le premier État à reconnaître les transsexuels en tant que sexe séparé, le Tamil Nadu organise à CHENNAI le 19 décembre 2009, "un concours de beauté pour transgenres afin de leur permettre de lutter contre la stigmatisation sociale" annonçait en septembre 2009 le quotidien Times of India.
L’Inde a organisé sa première compétition pour le titre "du plus beau transsexuel"
source : AFP / Aujourd'hui l'Inde, le 21/12/2009
Un concours pour le titre du plus beau transsexuel indien s'est pour la première fois déroulé samedi [19 décembre 2009] à Chennai, dans le sud du pays, avec la participation de 120 postulants âgés de 20 à 35 ans.
Le titre de Miss Inde a été enlevé par un mannequin de 25 ans, Kareena, originaire de Bombay (est), a indiqué à l'AFP un des organisateurs, A.J. Hariharan. Des prix ont également été décernés dans les catégories "Miss Belle chevelure", "Miss Beaux yeux" et "Miss Jolie peau".
Dans ce pays où les transsexuels vivent en marge de la société, la compétition était la dernière en date d'une série de tentatives pour faire sortir les minorités sexuelles de leur marginalité.
En novembre, au terme d'une longue campagne, les eunuques ont obtenu de pouvoir être classés comme "autres" - distincts des hommes et des femmes - sur les listes électorales et les papiers d'identité.
En juillet, la Haute Cour de New Delhi avait dépénalisé les relations sexuelles entre homosexuels adultes consentants, en déclarant inconstitutionnelle une interdiction de l'homosexualité remontant à l'époque coloniale.
lien de l'article : www.aujourdhuilinde.com/informations-inde-l-inde-organise-sa-premiere-competition-pour-le-titre-du-plus-beau-transsexuel-4514.asp?1=1&Commentaires=1
[média] Rose défie les tabous sur le petit écranTranssexuel et présentateur télé ? Tout est possible en Inde. Dans son talkshow hebdomadaire diffusé au Tamil Nadu, Rose s'attaque à tous les sujets tabous : sexe, divorce, violences. Avec pour espoir "de faire changer les choses" et d'attirer l'attention sur la communauté transsexuelle indienne, objet de toutes les discriminations. (source : Aujourd'hui l'Inde, 30/05/2008)
Yours, Rose : un talkshow explosifDe son vrai prénom, Rose s'appelle Ramesh. Elle est le premier transsexuel à occuper le poste de présentateur télé, sur les traces de Begum Nawazish Ali, qui l'a précédé de deux ans au Pakistan. Mais c'est aussi l'émission qu'elle présente qui sort des chemins battus. Ipaadiku Rose, son talkshow hebdomadaire, est diffusé chaque vendredi soir à dix heures dans l'Etat du Tamil Nadu. Pendant une demi-heure Rose mène le débat sur des sujets "chauds", entourée d'intervenants, spécialistes ou non. "Je veux m'attaquer à tous les sujets tabous et faire changer les mentalités". Divorce, harcèlement sexuel, drogue ou encore sexe avant le mariage sont au programme. Une première dans cet Etat réputé très conservateur.
Cela fait quatre ans que Rose s'habille en femme. Mais elle se bat encore pour se faire accepter, par sa famille, par la société. "Mes proches me disent que, oui, je suis peut-être un transsexuel, mais ils préfèrent que je ne m'habille pas en femme et me sollicitent sans cesse pour que je me marie". Elle n'est toujours pas autorisée à porter des saris à la maison, et sa mère continue à cacher ses robes et ses bijoux dès qu'elle en a l'occasion. Pire encore, elle s'est cachée pendant des années de ses voisins. "Je quittais la maison en homme, et je me changeais ensuite en femme. J'avais peu qu'ils ne raillent mes parents".
Les membres du "troisième sexe", aussi appelés hijras, ont longtemps bénéficié d'une tolérance traditionnelle héritée de l'Antiquité. Mais la situation s'est inversée dans l'Inde contemporaine. Victimes de discriminations au sein de leur famille, à l'école, ils sont nombreux à se tourner vers la mendicité et la prostitution pour survivre. Une situation qu'ils ont rarement choisi : il leur est difficile d'obtenir des emplois normaux. "Lorsque j'ai fait mon coming-out, mon employeur n'a pas renouvelé mon contrat de travail" explique Rose, diplômée d'ingénierie chimique aux Etats-Unis.
"Je veux prouver qu'un transsexuel qui est beau, qui a des capacités et à qui on donne une opportunité peut réussir", explique Rose. Et rompre ainsi avec les clichés dévalorisants associés aux hijras. Donner une image différente de cette communauté qui n'apparaît la plupart du temps au cinéma que pour être dévalorisée ou tournée en dérision. "Le talkshow de Rosa va aider les téléspectateurs à porter un autre regard sur les transsexuels", commente Pradeep Milroy Peter, directeur des programmes de STAR Vijay, la chaine qui diffuse l'émission. "L'Inde est encore très conservatrice. Nous avons des missiles balistiques mais nous nous demandons encore s'il faut autoriser les cours d'éducation sexuelle dans les écoles", poursuit-il.
Les mentalités changent doucement, mais la frontière entre ce qui est acceptable et "immoral" reste floue : Rose ne peut pas non plus tout dire sur tout. A commencer par le mariage, qu'elle considère pourtant comme non naturel : "C'est une institution tellement établie en Inde qu'il n'est pas pensable de la remettre en cause. Je ne veux pas effrayer les gens, je veux les atteindre". Peut-être se souvient-elle de cette actrice tamoule, dont la carrière avait été compromise en 2005 après qu'elle se soit prononcée en faveur des relations sexuelles avant le mariage.
lien de l'article : http://www.aujourdhuilinde.com/actualites-inde-rose-defie-les-tabous-sur-le-petit-ecran-1492.asp?1=1
Pour voir une vidéo de Rose sur Youtube : Cliquer ici.
En Inde, les trans' menacent de boycotter les élections si elles et ils n'obtiennent pas la mention "troisième sexe" sur les cartes d'électeurs (source : The Press Association [english] transmis par Yagg, 5 mai 2009)
Inde: la communauté LGBT handicapée par le tabou de la sexualitéL'homosexualité est considérée comme un tabou en Inde, où il est très rare de discuter de sexualité. Toutefois, l'attitude des médias vis-à-vis de l'homosexualité a changé récemment, la télévision et Bollywood ayant un peu abordé le sujet. Depuis 20 ans, il n'y a plus eu de condamnation pour homosexualité en Inde mais les relations homosexuelles sont toujours considérées comme illégales en Inde et ce à cause d'un vieil article datant de la colonisation britannique (1860, article 377 du code pénal) qui punit les actes sexuels "contre-nature". L'organisation Human Rights Watch affirme que la loi a été utilisé contre les personnes ayant contracté le VIH. L'organisation a également dénoncé d'importantes violations des droits des personnes transexuelles (les Hijras et les Kothis). Malgré les pétitions visant à abolir l'article 377, la Cour Suprême de Dehli refuse de réexaminer l'article. L'article 377 est toujours utilisé pour menacer les gays, lesbiennes, bis et trans ou pour les faire chanter. On assiste toutefois à l'émergence d'une cyberculture LGBT avec notamment des sites de rencontres. Le réseau social Facebook dispose aussi en Inde de plusieurs groupes, notamment un regroupement des trans, mais aussi des butchs. (source : Actu Gay)La police accusée d'avoir réprimé une manifestation d'eunuquesLa police de la ville de Bangalore est accusée d'avoir arrêté et maltraité des transsexuels lors d'une manifestation pacifique revendiquant le droit d'obtenir des papiers d'identité correspondant à leur identité afin de pouvoir travailler et vivre légalement.
Cinq eunuques en particulier ont été insultés et sévèrement battus le 20 octobre par les policiers selon l'organisation de défense des droits humains Human Rights Watch.
Ces cinq transsexuels ont été relâchés après quelques heures, mais sont poursuivis par la justice pour trouble à l'ordre public. (source : E-llico.com, 31/10/2008)
Sur la transidentité en ASIE
. [Inde] Le genre transsexuel reconnu comme un troisième sexe par l’Etat du Tamil Nadu (novembre 2009)
. Thaïlande, paradis des trans ? - [reportage] Changer de sexe en Thaïlande va devenir moins facile (novembre 2009)
[Népal] Première reconnaissance officielle du troisième sexe par le nouveau gouvernement maoïste (septembre 2008)
. [Indonésie] l’école coranique des travestis
. [Pakistan] Du mieux pour les trans’, considérés par la cour suprême comme des citoyens à part entière - Une transsexuelle star de la télévision pakistanaise - Portraits du Pakistan (III): Shallo, 25 ans, travesti et prostitué (Rue89, janvier 2008)
pour aller plus loin
. Le troisième sexe dans le monde
. La transsexualité dans l'Histoire (jusqu'à aujourd'hui)