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Différences (le blog de caphi consacré à la TRANSIDENTITE et l'INTERSEXUATION)

Revues de presse et de blogs par une journaliste transgenre qui traite de la TRANSIDENTITE (appelée improprement "transsexualité").Le blog "Différences" est devenu aujourd'hui une REFERENCE FRANCOPHONE sur la TRANSIDENTITE

[Angleterre] Une équipe de sport féminine comprenant un transsexuel interdite de compétition

 L'équipe de fléchettes des Colliers B affirme qu'elle a été écartée de la Cheslyn Hay women's league car l'une de ses membres, Melanie Partlow, était autrefois un homme.

 

La raison officielle avancée pour expliquer cette exclusion est que l'équipe des Colliers B se serait moquée des autres équipes participantes en des termes peu convenables. Un des organisateurs de la compétition aurait cependant déclaré : "Plusieurs femmes trouvent vraiment [Melanie] rebutante."

Mme Partlow, 57 ans, est membre des Colliers B depuis 2 ans et a déjà permis à son équipe de remporter plusieurs trophées. Pour la capitaine de l'équipe, Leanne Gardiner, 29 ans : "Le préjudice envers Melanie est manifeste. On nous a dit qu'il y avait eu un vote à l'issue duquel 10 des 12 équipes de la league ont annoncé qu'elles refusaient de nous voir participer. Pour nous, il est clair que cette décision vise Melanie. C'est révoltant."

source : zigonet.com, 2008-09-21


Une transexuelle peut-elle faire du sport dans une équipe féminine ?
par Camille | Mauvais genre | Rue89 , 25/09/2008
Une femme transsexuelle est-elle réellement une femme ? C’est la terrible question posée par les médias anglais suite à l’éviction de l’équipe des « Colliers B » de la Cheslyn Hay Women’s league, une compétition réservée aux femmes -comme son nom l’indique.
 Le Telegraph précise qu’en théorie, la féminité de l’équipe n’a jamais été remise en cause, c’est le le language un peu « rude » de l’équipe qui a servi de motif à la disqualification.
 Pas crédible comme excuse, explique Paulette le capitaine de l’équipe dans l’Express and Star : « On ne nous a pas donné de vraie raison. Ils voulaient nous éjecter de l’équipe, c’est à cause de Mel… »
 Mel ? Mélanie Partlow, 57 ans. Elle a réalisé une opération pour changer de sexe il y a deux ans, en Thaïlande, après avoir gagné 250 000 livres sterling à la loterie. Elle témoigne au Sun que si la plupart des femmes n’ont pas de problèmes avec elle, certaines refusent de lui serrer la main ou ont peur de la toucher.
On peut, d’une manière générale, discuter des propriétés hormonales, biologiques, du dopage, des hommes et des femmes, mais ici l’éviction est, réellement complètement absurde, car le sport dont il est question est… les fléchettes.
Là, le fait d’être un homme ou une femme me paraît assez peu important d’autant que que, comme l’explique Mélanie : « Je ne suis pas si douée en fléchettes ; c’est principalement de nouveaux joueurs qui trouvent injuste qu’il y ait un « mec » dans notre équipe. »
Une réaction sur le site de Rue89
Pour ceulles qui veulent aller plus loin (Vincent Guillot, 25/09/2008) :
Anaïs Bohuon. Sport et bicatégorisation par sexe : test de féminité et ambiguïtés du discours médical
Dès les années 1930, des sportives font l’objet d’un procès de virilisation dans des épreuves d’athlétisme en raison de morphologies jugées trop « masculines ». Ces athlètes se rapprochent des hommes non seulement par le physique, mais aussi par leurs performances. Des soupçons sont alors émis quant au sexe des sportives. En 1966, un test de féminité est instauré par le monde médical sportif afin de contrôler le sexe des concurrentes et s’assurer que celles-ci ne bénéficient pas d’avantages physiques que les femmes ne sont pas censées posséder. Notre article consiste à montrer les ambiguïtés des discours médicaux face aux controverses soulevées par le test de féminité qui, dévoilant les niveaux pluridimensionnels de l’identité sexuée, obligent le milieu médico-sportif à s’interroger sur la définition d’une « vraie femme ».
in: http://www2.unil.ch/liege/nqf/sommairesNQF/som271.html
cordialement
Le transexualisme et l'intersexuation dans les SPORTS
Alors qu'en France la discrimination est essentiellement liée à l'âge et à l'origine, ce sont les signes religieux, le changement de sexe et le cancer qui posent problème au sein des entreprises anglo-saxonnes (source focusRH.com, 13/12/2006) > l'article
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