(...) "Suis-je invisible ? a demandé Laxmi Tripathi qui représentait au cours de la conférence de presse ASTIVA, une organisation de défense des droits des transsexuels. Nous
sommes la seule minorité qui soit visible, mais qui est traitée comme si elle n’existait même pas. Quel est le gouvernement au monde qui nous ait jamais accordé la moindre attention et pris
en compte? a-t-elle demandé. Et les Nations Unies? L’ont-elles fait? Jamais, a répondu Laxmi Tripathi. C’est la première fois qu’un transsexuel fait partie d’un groupe de travail
de la société civile, a-t-elle encore fait remarquer. Partout dans le monde, les communautés transsexuelles sont contraintes de mendier ou de se prostituer car il n’existe pas de volonté
politique leur permettant de jouir de droits de base comme l’accès à l’éducation, aux soins de santé ou encore à la propriété foncière."