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Différences (le blog de caphi consacré à la TRANSIDENTITE et l'INTERSEXUATION)

Revues de presse et de blogs par une journaliste transgenre qui traite de la TRANSIDENTITE (appelée improprement "transsexualité").Le blog "Différences" est devenu aujourd'hui une REFERENCE FRANCOPHONE sur la TRANSIDENTITE

A Lyon, les trans au coeur de la gay pride (revue de presse actualisée)

Les trans étaient au cœur de la gay pride lyonnaise cette année. Lyon by Blog, LyonCapitale, Le Progrès de Lyon, l'AFP / l'Express en ont rendu compte chacun à leur manière. Et leur point de vue. REVUE de PRESSE

Succès de la Gay Pride à Lyon
LyonCapitale.fr, 20/06/2009

 Entre 10 000 personnes selon les organisateurs , et 7 000 selon la police ont défilé  dans les rues de Lyon lors de cette 14ème marche des fiertés lyonnaise. Cette année le mot d'ordre de la manifestation avait pour thème la transidentité et la lutte contre la transphobie.
lire aussi : Gay Pride : un mot d'ordre qui fait désordre /  Les trans font encore mauvais genre


Lyon: entre 7.000 et 10.000 personnes contre la transphobie et l'homophobie
Des participants à la 14e marche lyonnaise des Fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans à Lyon le 20 juin 2009
Des participants à la 14e marche lyonnaise des "Fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans" à Lyon le 20 juin 2009 - AFP/Archives/Jean-Philippe Ksiazek

"Nous revendiquons notamment la dépsychiatrisation des transsexuels, qui sont considérés encore aujourd'hui comme des malades mentaux comme les homosexuels il y a quelques années", a déclaré à l'AFP David Souvestre, de l'association Lesbian Gay Pride de Lyon, en se félicitant du "succès" de la marche.

Au son de la techno de sept chars musicaux, le cortège a défilé dans les rues du centre-ville, du parc de la Tête d'Or à la place Bellecour, derrière les banderoles "Respectons la transidentité, refusons la transphobie" ou "Vivre son orientation sexuelle est une liberté fondamentale", a constaté un journaliste de l'AFP.

Une majorité de manifestants, jeunes adultes et étudiants qui marchaient en couple ou dansaient en groupes, portait à la main le petit drapeau arc-en-ciel à six couleurs, le symbole gay. Parmi-eux des "drag queens" en tenue de scène et des membres de nombreuses associations dont Aides et Flagasso, l'association des policiers gays et lesbiens.

En fin de manifestation, un canon à mousse monté sur un char musical arrosait à plusieurs reprises manifestants comme passants, ravis de goûter en plein jour à cette excentricité de boîtes de nuit.

lien de l'article : http://www.lexpress.fr/actualites/1/lyon-entre-7-000-et-10-000-personnes-contre-la-transphobie-et-l-homophobie_768975.html

La Gay Pride lyonnaise tourne au spectacle populaire


LYON - Environ 10.000 personnes selon les organisateurs, 7.000 selon la police, ont défilé dans une ambiance festive samedi après-midi à Lyon contre la transphobie et l'homophobie à l'occasion de la 14e marche lyonnaise des "Fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans".
source : AFP, publié le 20/06/2009 par lexpress.fr

Query Transition - Photo Pierre Augros

Pour sa quatorzième édition, la marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans a été un succès en termes de participation. Comme à l'accoutumée musique et bonne humeur étaient au rendez-vous.

par R. R., Le Progrès de Lyon,21.06.2009

Pour un beau cri, ce fut un beau cri. Un peu perçant peut-être. Poussé par des milliers de poitrines, il était le point d'orgue de cette marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, la Gay Pride lyonnaise, quatorzième du nom, qui a parcouru hier après-midi les rues de la ville depuis les murs du vénérable lycée du Parc jusqu'au pied de la statue de Louis XIV, place Bellecour.

Ce cri long d'une minute lancé place Lyautey par des milliers de manifestants (la police en annonçait plus de 5000, les organisateurs au moins le double) était censé rompre le silence qui entoure le sort malheureux fait par notre société aux transsexuels, les vrais héros du jour, puisque le mot d'ordre principal de la manifestation portait sur la reconnaissance de leurs droits : « Respectons la transidentité, refusons la transphobie » (voir l'édition précédente du journal Le Progrès).

Soit un slogan digne de mobiliser quelques élus. Et c'est ainsi que l'on vit Jean-Louis Touraine, député et premier adjoint au maire, marcher sur quelques mètres en tête de manifestation, où sa moustache fournie tranchait avec les visages parfaitement épilés qui l'entouraient. Autre présence remarquée, celle de la conseillère régionale Katia Philippe : « Je suis soucieuse de lutter contre toutes les discriminations et notamment celles frappant la transsexualité. Toutefois, j'ai l'impression que, peu à peu, une prise de conscience s'effectue et que les choses avancent. Grâce surtout au travail des associations ».

Pour le reste, le défilé fut conforme à la tradition. De la mousse, des bulles, des plumes (un peu), du strass, de la résille, beaucoup de musique qui fait boum-boum, de gros camions emportant des danseurs, des drag-queens comme montées sur échasses, des messieurs en string, d'autres en cuir, des anges, des démons, des policiers (en service), des marins (d'opérette), des danseuses de can-can, une section du Parti communiste, une autre du Parti socialiste, suivis de près par des secouristes (en service), des militants du NPA, des motards sur le retour et, enfin, des jeunes filles en fleur se trémoussant agréablement aux accents de la techno.

Bref, la routine, et surtout plus de quoi effrayer le bourgeois (qui d'ailleurs en a vu bien d'autres depuis). En témoigne d'ailleurs la foule de curieux qui, comme d'habitude, se pressait le long des trottoirs pour assister au défilé. Tant il est vrai que la Gay Pride, en dépit de sa tendance affirmée à virer de plus en plus au spectacle de patronage, attire encore plus volontiers le chaland - et notamment les photographes amateurs qui semblent particulièrement gourmands de l'évènement - qu'une manifestation ordinaire, fut-elle unitaire.

Partis sous le soleil, les manifestants sont arrivés à bon port en évitant la pluie et dans une franche bonne humeur. On est content pour eux.

lien de l'article : http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/1714991,184/La-Gay-Pride-lyonnaise-tourne-au-spectacle-populaire.html


Post vu en Une  A Lyon, les trans au coeur de la gay pride
Les trans sont au cœur de la gay pride lyonnaise en 2009. C'était aussi le thème de la journée mondiale contre l'homophobie le 17 mai 2009, passée tellement inaperçue. Transgenre, transidentité, transexuels ? On parle de transition. Comme ces classes où l'on relègue les élèves à problèmes et dont il est difficile ensuite de sortir pour retourner dans le monde « normal ». Les trans migrent d'une identité de genre à l'autre. Hommes, ils vont vers femmes (MtF). Femmes, ils vont vers Hommes (FtM).

Par Pierre Gandonnière, 
Lyon by Blog [LePost.fr], 16 juin 2009

D
avid est à Lyon (FtM) il s'occupe d'une association d'aide aux trans : Chrysalide. Il raconte les difficultés du quotidien de ces apatrides administratifs. « Toute la journée, tu déclines ton identité mais tu ne t'en rends pas compte, dans le bus, à la Poste, à la banque, à l'ANPE ». Problème permanent pour celui dont le genre apparent ne correspond pas à ce qui est écrit sur les fameux papiers.

David, transgenre FtM par PierreGandonniere
David explique tous les obstacles qui compliquent la vie des trans, les difficultés pour obtenir des papiers, l'impossibilité de s'en sortir sans....


Sophie, transgenre par PierreGandonniere
Sophie a commencé sa transition MtF vers une identité féminine. Elle raconte les difficultés au quotidien des transgenres. Ceux-celles qui veulent migrer vers l'autre genre traversent des épreuves dignes du Moyen-Age...

Trans, ce n'est pas une subdivision de : homo. On peut être trans et hétéro, ou homo, ou bi. On peut être trans et choisir d'aller aussi loin que possible dans la démarche, jusqu'à l'opération chirurgicale du sexe. Ou bien rester dans une situation plus ou moins intermédiaire. Sophie (Lyon, MtF) raconte le parcours du combattant de la transition, le passage obligatoire devant des psychiatres, l'examen médical humiliant pour apprécier la taille du nouveau vagin, l'obligation, pour obtenir des papiers, d'être hétéro et stérilisé. C'est la loi et on a l'impression qu'elle vient d'un autre âge. Et il en coûte près de 3000 euros à la charge du (de la) candidat(e).

Caphi
vit de petits boulots. Quelques extras dans des restos parisiens. De rares apparitions dans des fictions de France 2 : « aux trans on propose toujours des rôles de pute ». Et la galère. Elle connaît un peu tout le monde, croise des peoples, les interpelle : Chirac, Christophe Girard, Rachida Dati, Michel Barnier. « On ne fait jamais rien pour les trans". Elle a commencé sa transition à l'âge de 45 ans. Elle en a 51. Pas facile pour quelqu'un comme elle de trouver une place dans la
société, avec son statut administratif qui reste désespérément masculin. Elle se veut journaliste, tient 5 blogs parmi les mieux informés du web sur la question trans. Avant sa transition, elle était directeur commercial et gagnait près de 4 000 euros par mois. Aujourd'hui, c'est le RMI. Les propositions d'emploi qu'on lui fait ne débouchent sur rien.

Les trans veulent qu'on respecte leur choix. Qu'on cesse de les empêcher de vivre en multipliant les embûches administratives. Qu'on dé-psychiatrise leur parcours. Le 16 mai la ministre de la Santé Roselyne Bachelot décidait de retirer la transsexualité des maladies psychiatriques de longue durée. Un premier pas. Sur une route qui est encore longue.

lien de l'article : http://www.lepost.fr/article/2009/06/16/1581088_a-lyon-les-trans-au-coeur-de-la-gay-pride.html

> A lire
sur "Différences" : [Gay Pride] Quand des commerçants lyonnais dictent leur loi économique au détriment de la "visibilité" des Trans" et sur lepost.fr :  Fin de polémique sur la Gay Pride de Lyon

> voir le journal personnel de caphi> http://caphi.over-blog.net
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